Balade en forêt autour de Tresiman (Accous)

Hier matin nous avons fait une petite balade de 1h45 dont un bon quart d’heure de pause, à Accous. Départ de l’abribus en face du skatepark (il y a un parking juste à côté).

Nous avons pris la rue de Baix (en direction du parc Obao) qui passe devant un lavoir avec une fontaine surmontée d’une statue de Saint-Christophe puis devant la ferme Garraig où nous avons regardé un moment les agneaux jouer à saute-mouton. Nous avons continué tout droit et pris le chemin de la colline Despourrins en passant le pont au-dessus de la Berthe (toujours direction Obao).

Après quelques dizaines de mètres sur une route goudronnée qui mène à l’accrobranche, nous avons pris le petit chemin sur la droite qui s’avance un moment en bordure de champs puis s’enfonce en sous bois. Nous n’avons pas pris le premier embranchement sur la gauche vers la colline Despourrins mais poursuivi tout droit. Ça monte, le chemin est caillouteux et parfois barré par des branches tombées, mais chez nous ça motive plutôt les enfants.

Arrivés à une patte d’oie nous avons pris à gauche, puis trois ou quatre minutes plus tard, nous avons pris un chemin pas très visible qui descend sur la gauche (juste à droite d’un ruisselet). Le chemin était très humide, voir carrément transformé en ruisseau à certains endroits. Nous avons dû porter Cathy qui n’avait pas des chaussures adaptées. Mais les garçons se sont régalés à sauter de cailloux en cailloux.

Nous avons finalement rejoint un chemin plus large, qui longe la Berthe jusqu’au pont Darré Laürens.

Une fois traversé le pont, on arrive à un espace avec tables de pique-nique, boulodrome et aire de jeux, où se trouve également un joli lavoir. On y a fait une petite pause pour grignoter et observer les insectes.

Nous sommes ensuite rentrés par le chemin du Moulin qui part tout à droite quand on est dos à la Berthe (chemin qui donne l’impression de rentrer chez quelqu’un mais qui est bien publique) et qui débouche par un escalier sur la rue Matachot. Nous avons ensuite pris à gauche et descendu la rue d’Aoulet (avec encore une jolie fontaine) jusqu’à la rue de la fontaine Peloy (à droite) qui débouche place de la mairie en passant devant l’église St Martin (on peut suivre le marquage du GR). Il ne nous restait plus qu’à prendre à droite la rue d’Espiate qui ramène au point de départ en passant devant l’école.

Je pense que la boucle fait environ 2 km (oui, nous ne marchons pas vite, il y a trop de choses à regarder et à écouter). Il ne s’agit pas d’un itinéraire balisé, donc j’ai moins d’infos que d’habitude à vous donner, mais vous pouvez regarder la carte du réseau de sentier communaux d’Accous pour avoir une idée du chemin parcouru.

La croix du Poey à Accous

Je crois que le Poey est le premier « sommet » qu’auront grimpé chacun de nos enfants (parce qu’on est d’accord que la Rhune en petit train ça ne compte pas, n’est-ce pas ?). Je pense que nous l’avons sillonné dans tous les sens, car ce qui est bien avec le Poey, c’est qu’il y a plein de chemins qui se croisent et que quand on les connaît, on peut adapter la balade en fonction de la météo et des capacités de chacun.

L’itinéraire classique part du centre du village, prend la rue qui monte à droite de l’église, puis prends une piste sur la gauche balisée en jaune.

Mais la plupart du temps, nous commençons l’ascension par le chemin en lacets qui part derrière le terrain de foot (derrière l’aire de jeux qui se trouve face au skatepark). Ensuite, soit nous prenons le chemin classique sur la gauche si nous voulons une balade plus longue mais moins raide, profiter du soleil le matin en hiver, ou avoir un peu d’ombre l’après-midi en été, soit nous prenons le chemin qui grimpe sur la gauche, plus raide mais plus rapide, avec un petit passage en sous bois.

Pour cette fois-ci je vous embarque sur le chemin classique qui fait la moitié du tour du Poey, avec d’abord une belle vue sur Accous, Bedous, Lées-Athas et Osse, puis sur le hameau de Jouers. Ensuite, après avoir longé un pâturage clôturé où l’on trouve des chevaux en été, on prend sur la droite un chemin qui monte en lacet vers le calvaire. On retrouve finalement le versant ouest là où se trouvait une table d’orientation qui a malheureusement mal vieillie et a finalement disparue. On arrive ensuite à un croisement, où l’on prend à gauche le sentier qui monte en lacet jusqu’à la croix (ou pour ceux qui veulent se faire les cuisses, on peut prendre le raccourci qui monte quasiment tout droit).

C’est parti pour la montée

On aperçoit le but, mais il faut encore grimper

Vue depuis le belvédère où se trouvait la table d’orientation

Arrivé en haut, on profite de la vue, et on prend le goûter s’il n’y a pas trop de vent. On redescend par le même chemin jusqu’au croisement où l’on prend le chemin qui descend en face puis oblique sur la gauche. Au carrefour suivant, soit on prend le chemin qui descend à gauche sous les châtaigniers pour passer par le village, soit on prend à droite le chemin qui part en sous-bois, et qui nous ramène en haut de la première montée en lacet.

À part la première, toutes les photos de cet article ont été prises pendant les vacances de Noël. Cette balade est intéressante à toute saison. On trouve des fraises des bois et des fleurs de robinier faux acacias pour faire des beignets au printemps, et des châtaignes à l’automne. L’été, on peut admirer les orchidées sauvages. Et chaque année on découvre sur le flanc ouest un nouveau dessin réalisé dans les fougères par une équipe de bénévoles coordonnés par l’artiste Thierry Fresneau.
Si vous le souhaitez, vous trouverez ici la fiche rando du tour du Poey.